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J’ai toujours été fière de travailler pour un cabinet de recrutement qui comprend les reconversions, les tolère voire les favorise. Pouvoir donner sa chance à une personne qui vient de changer de vie, pouvoir présenter des candidats qui sortent du lot à nos clients, tout cela contribue à faire de belles rencontres et s’enrichir chaque jour de nouvelles expériences candidats. 

Travailler au sein d’un cabinet qui favorise la reconversion cela a surtout été pour moi l’opportunité d’accueillir des collaborateurs qui ne viennent pas du recrutement ! Pour ma part je n’étais pas experte du sourcing avant d’arriver chez Cadr’Avenir il y a une dizaine d’années. Je me rends compte aujourd’hui de la chance que j’ai eue de découvrir un métier et de me découvrir une passion.

Accueillir des collaborateurs qui ne viennent pas du recrutement revient à contribuer à partager cette chance que j’ai moi-même eu. Cela veut dire les former, leur apprendre les techniques de recrutement, la philosophie de notre métier, les bonnes pratiques. Mais cela veut dire aussi se remettre en question, accepter que ce que nous faisons chaque jour n’a pas forcement de sens pour une personne novice, c’est donc aussi se réinventer, changer ses habitudes et apprendre à faire autrement.

Apprendre des autres reste l’essence même de notre travail de sourceur, écouter, comprendre et s’adapter. Chaque personne est différente, vient avec son expérience, ses compétences acquises dans des environnements différents et nous devons être capables de les projeter dans un autre univers.

En acceptant que l’on puisse changer de vie et apprendre un nouveau métier c’est avant tout accepter que ce qui compte c’est la personnalité, les qualités humaines. Nous nous plaisons à dire que pour faire de bons recrutements le plus important c’est de pouvoir conjuguer l’envie et le potentiel au-delà de toutes compétences !

Grâce à cela, je suis entourée aujourd’hui de collègues compétents avec qui je partage une chose essentielle c’est l’amour du métier de recruteur et pour moi le plus important dans la reconversion c’est ça !

Marie Guilbert – Responsable recherche

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