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Il n’est pas rare au cours d’une carrière de s’interroger sur son avenir : et si, un jour, je changeais de métier…que pourrais-je faire ? Qu’ai-je ENVIE de faire ?

Il y a deux façons d’appréhender une reconversion : repartir de zéro et reprendre une formation complète, ou bien trouver la passerelle, LE métier qui nous permette d’appliquer les compétences acquises au cours de sa première vie professionnelle. J’ai opté, sans le savoir au départ, pour le second scénario.

Journaliste, la passerelle pour devenir consultante en recrutement, était en effet loin apparaître comme une évidence. Et pourtant.

La première des qualités pour ces deux métiers est la même : s’intéresser aux autres.

Qu’il s’agisse d’une interview ou d’un entretien avec un candidat, l’écoute est primordiale. Ecouter. Comprendre. Poser les bonnes questions. Rester impartial, ne pas juger.

De cet échange, naît un récit, une histoire, des informations qu’il faut retranscrire, pour des auditeurs, des lecteurs, des clients. Le journaliste produit un article ou un reportage. Le consultant, lui, rédige des comptes rendus de ses rencontres avec les clients sur leur entreprise, leurs métiers, ainsi que des dossiers de présentation complets des candidats.

Les interlocuteurs sont variés, ils viennent de tous milieux, de tous horizons, de tous métiers. A nous de nous adapter à eux.

Pour trouver ses différents interlocuteurs, une autre qualité est nécessaire à ces deux métiers :  le goût pour l’investigation. Le consultant en recrutement doit parfois déployer des trésors d’imagination pour « chasser » un candidat, trouver la bonne personne, dans la bonne région géographique, dans le bon secteur d’activité, savoir ensuite débusquer un numéro de téléphone, une adresse. Bref, il doit être capable de trouver une aiguille dans une botte de foin…tout comme le fait un journaliste qui recherche un témoignage par exemple. Et puis ensuite, il y a la satisfaction d’avoir réussi, d’avoir trouvé, d’avoir relevé le challenge.

Je me souviens avoir demandé en découvrant le métier de consultant en recrutement : à quoi ressemble une journée type ? La réponse, je la connais désormais :  il n’y en a pas, chaque journée est différente, rythmée par les rencontres. La routine n’existe pas.

J’ai emprunté la passerelle qui mène du journalisme au recrutement, puis j‘ai suivi ce chemin parallèle. Mais l’ingrédient principal qui fait le succès d’une reconversion c’est avant tout celui qui vous donne votre chance, qui vous donne l’opportunité de changer, le recruteur qui voit plus loin que les autres.

Elodie Guillard – Consultante en recrutement


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